Les tatouages et moi : une histoire d'amour de longue date
J'ai toujours beaucoup aimé les transformations corporelles, notamment, les piercings et les tatouages.
Adolescente, je me faisais des dossiers de photos de tatouages de stars ou d'inconnus que je trouvais, en les découpant dans les magazines.
Les styles très affirmés m'ont toujours parlé.
A 14 ans, je demandais à mon père un piercing au nombril. Refus catégorique, "c'est un caprice". Pourtant pas capricieuse, je ne comprenais pas trop.
A 16 ans, je le relance (pas capricieuse mais têtue), il finit par me dire qu'il préfère que je fasse un petit tatouage sur l'omoplate plutôt qu'un piercing.
Pour mon anniversaire, on arrive au salon sur Lorient, et on nous dit : Ah ben non, on tatoue pas avant 18 ans même avec l'accord des parents. (Ils avaient raison.)
J'ai donc du faire un regard de chien battu à mon père sans doute, il a donc capitulé sur le piercing au nombril ! Ahah ! (Je l'ai gardé 15 ans, pour un caprice, je trouve que ça va !)
A 18 ans, évidemment, j'avais le droit aux tatouages donc ça n'a pas loupé, la machine était lancée ! J'ai quand même réfléchi 2 ans pour trouver LE dessin que je voulais, et j'ai sauté le pas à 20 ans, avec un tatouage dans le bas du dos (ne me jugez pas, c'était à la mode).
Après, j'en ai fait un autre à la cheville. Ca restait somme toute assez discret.
Plusieurs années après, vers 25 ans, un autre est venu habiller mes côtes gauches. Et puis 1/2 bras, 2 ans après.
J'étais dans l'hôtellerie, je ne pouvais pas tellement faire de tatouages voyants.
En 2016, j'ai quitté ce domaine d'activité, et là, c'est le drame ! Ahah ! La délivrance plutôt !
2 autres tattoos sont venus terminer le bras gauche, et puis le bras droit était libre, alors ça a suivi, tranquillement, mais sûrement...
J'ai donc les 2 bras recouverts !
Et puis la cuisse droite, et puis l'autre cheville, et puis le décolleté.
Je crois que c'est tout :-D
Ca fait 13 au total si je compte bien !
Et je pense que j'en ferai d'autres, des plus petits, mais par-ci, par-là, de temps en temps...
J'imagine que ça ne plait pas à tout le monde, c'est comme ça, mais ça me plait à moi.
Certaines clientes doivent être surprises (peut-être dans le bon sens, peut-être aussi dans le mauvais).
Le lien entre mon métier et mon image personnelle
J’ai rencontré 1 ou 2 partenaires au début de mon activité qui m’ont posé la même question : Vous ne craigniez pas que certains clients n’aiment pas vos tatouages ?
Je n’ai qu’une réponse logique à leur apporter :
Si le conseil en image a pour but de révéler qui nous sommes à l’intérieur de nous et notre personnalité, je crois justement que mes tatouages sont un moyen de le montrer.
C’est MON moyen, je ne vais pas le conseiller aux autres, mais c’est ce qui me permet à moi, de me faire plaisir, de montrer qui je suis et d’être plus singulière.
L’idée n’est pas de faire en sorte que mes clientes adoptent une image que la société ou leurs amis veulent d’elles, mais bien que leur image représente leur personnalité.
Les gens pensent bien souvent, à tort, que si on est conseillère en image, il faut être tiré à 4 épingles tous les jours. Oui, on véhicule notre métier, mais notre personnalité doit plus que jamais transparaitre justement. Et pour ma part, je ne veux pas ressembler à quelqu’un d’autre qu’à moi-même.
Je connais mon métier et je sais faire la part des choses entre ce que je conseille, et ce que j'aime personnellement.
"Soyez vous même, les autres sont déjà pris", comme dirait Oscar Wild.
A très vite,
Elise.
